Newsletter N° 3

 

1- Que signifie pour vous la quête de sens en entreprise ?
Le taux de turnover est en nette augmentation à cause de la recherche constante de sens au travail. En effet, la mondialisation a dévoilé une conscientisation chez les professionnels qui ont tendance aujourd’hui à réfléchir et travailler sur soi dans le but de trouver le bonheur et la motivation dans un travail aligné avec leurs attentes.

Cette quête représente un enjeu crucial à mon avis étant donné qu’elle garantit la motivation, l’efficacité et la stabilité des ressources humaines.

2- Quelles seraient les compétences à privilégier pour assurer la quête de sens au travail ?
Il faut établir un bilan de compétences qui constitue l’élément clé d’une quête de sens au travail et qui permet de trouver le meilleur ajustement.

Aujourd’hui, trouver un emploi nécessite tout un processus compliqué d’abord, l’obtention d’un diplôme ou un certificat professionnel ensuite, la poursuite des opportunités par ici par-là, pour enfin décrocher un poste, et tout se fait sous le stress et l’impatience du chercheur d’emploi. Mais, il existe un travail important pour améliorer les softskills, la souplesse et la flexibilité, du chercheur d’emploi si on peut dire, c'est pourquoi les employeurs recherchent des employés qui font preuve d'une bonne capacité d'adaptation et savent tirer profit du changement plutôt que d'y résister.

Ce que je trouve primordiale, c’est avoir le sens des priorités, savoir gérer les conflits, bien communiquer et savoir gérer le temps, pour moi, ils sont plus qu’importants pour assurer une activité sereine et proactive au sein de n’importe quelle entreprise.

3- Que recommandez-vous pour valoriser les compétences de demain ?
Le monde de nos jours a un rythme rapide, ce qui explique le changement perpétuel des tendances, des activités et des emplois par la naissance des nouvelles professions et la disparition des autres. Le monde professionnel est le noyau de toute sorte de changement sociétale donc, suivre la vague est une évidence.

Les entreprises en Tunisie doivent inciter le gouvernement à un changement radical des programmes éducatifs, en mettant en urgence l’apprentissage des nouvelles technologies et la Certification comme un passeport afin de décrocher ou joindre le marché d’emploi. C’est inadmissible de se déconnecter de ce qu’il se passe dans le monde, si on veut survivre économiquement et même socialement.

Le défi est lancé depuis des décennies, SMARTFUTURE par la Certification donne l’occasion de valoriser les compétences, car maîtriser les outils digitaux pour travailler et collaborer consiste une solution, en entamant le développement personnel et les nouvelles technologies aux immersions professionnelles axées sur l’acquisition de compétences précises, pour que les entreprises résistent dans le futur.

 

 

1- Que signifie pour vous la quête de sens en entreprise ?
La quête de sens en entreprise signifie qu’employeur et employé on prit conscience que la présence de l'un et de l'autre n'était pas qu'une question purement matériel financière. Cela fait plusieurs années que la pression était sur les employeurs mais ceux-ci pouvaient faire mine de l'ignorer. Par ailleurs les employés eux-mêmes n'avaient pas conscience qu'ils étaient en position de force au moment du recrutement.

Depuis la crise du COVID, les salariés ont pris conscience de l'impérieuse nécessité de la réalisation de soi dans sa sphère professionnelle, de plus ils ont pris conscience des possibilités qui leur étaient offertes en ce sens. Ainsi donc la fidélisation de la ressource humaine devient une compétence indispensable à tout employeur et à tout manager afin d'optimiser l'incontournable turnover de la main-d'œuvre disponible. La quête de sens en entreprise signifie que toutes les personnes qui contribuent à un modèle économique reconnaissent que leur contribution ne peut pas simplement être rétribuée par un salaire ou quelques avantages matériels que ce soit.

2- Quelles seraient les compétences à privilégier pour assurer la quête de sens au travail ?
La première des compétences à maîtriser pour assurer la quête de sens en entreprise est la définition d'un système de valeurs, l'écriture d'une culture d'entreprise, la modélisation d’un idéal commun dans lequel chacun des membres de l'entreprise se reconnait. Du dirigeant fondateur jusqu’au stagiaire.

Tout l'intérêt d'une quête c'est qu'elle aboutisse. Le responsable des ressources humaines devra donc dès le recrutement repérer dans l'histoire de vie du collaborateur, le moment où sa présence dans l'entreprise sert sa légende personnelle et prévoir le moment où l'entreprise ne remplira plus cette fonction et donc le moment où il sera préférable pour le collaborateur de quitter la structure et donc pour le manager de prévoir le départ et le remplacement du collaborateur. Le manager 3.0 se doit d’être aussi expert en gestion de ressources quand gestion d'humanité. Il y va de la pérennité de l’entreprise.

3- Que recommandez-vous pour valoriser les compétences de demain ?
Il est absolument indispensable aujourd'hui de reconnaître qu'employeurs et managers ont plus à perdre que les collaborateurs. Le salariat connaît aujourd'hui une très forte concurrence qui le rend moins intéressant que d'autres voies d'épanouissement et de réalisation professionnelle. Les choses ne sont pas près de s'inverser. La barrière à l'entrée dans l'entrepreneuriat n'a jamais été aussi basse dans l'histoire de l'humanité. Les différentes formes de l’économie digitale, les possibilités d'investissement mobilier et immobilier ont définitivement fait perdre au salariat son statut de standard dans les cerveaux des générations montantes.

Il n'est ni faux ni fou de dire que dans bien des cas, dans bien des pays et dans bien de secteurs économiques, aspirer au salariat est une erreur pour un étudiant ou pour un primo arrivant sur le marché du travail. Il n'est donc pas trop tôt pour commencer à repenser les formes de collaboration possibles entre une entreprise et ses ressources humaines.